Carnets de voyages au Congo-Brazzaville, principalement à Pointe-Noire, mais aussi dans d'autres régions du Congo, agrémentés de photos, d'informations culturelles et touristiques et d'impressions personnelles.
Au bas de la piste, on trouve une modeste barrière en bois, qu'une femme soulève à notre arrivée. Après quelques brèves explications données par Manu à Mme Massangui, nous accédons au site des chutes de Loufoulakari.
Voilà enfin notre but atteint. Voilà 3h15 que nous avons quitté la route goudronnée et sommes partis de Voka, 3h15 de pistes, parfois très défoncées, et d'arrêts multiples, consentis ou non.
Il est presque 18h et la nuit va bientôt tomber !! Je bondis du 4x4 et coure en direction des chutes. C'est la dernière limite pour avoir une luminosité suffisante pour obtenir des photos correctes.
Le tableau est magnifique, derrière quelques palmiers et dans un écrin de verdure, des cataractes tombent avec fracas dans une grande cuvette naturelle. Cela crée un nuage d'eau en suspension dans l'air. Rafraichissant après la poussière de la piste !
Découverte des chutes de Loufoulakari
Frédéric arrive derrière moi. Il découvre aussi pour la première fois le site. Il s'exclame : "C'est grave !", exprimant ainsi qu'il est fortement impressionné par le spectacle qui s'offre à lui.
Cascade centrale
Je m'approche peu à peu des rochers et du précipice. La rivière se divise en trois bras principaux et forme alors des cascades, où l'eau jaillit puissamment sur les escaliers rocheux, avant de sombrer dans un encaissement.
Cascade latérale
La hauteur des chutes ne semble pas très importante (10-15 mètres ??) mais la division de la Loufoulakari sur une grande largeur donne de la superbe au site naturel.
Rochers au bord des chutes
Manu nous a rejoint et sort aussi son appareil photo. Nous savourons ce moment bien mérité après notre pénible trajet.