Carnets de voyages au Congo-Brazzaville, principalement à Pointe-Noire, mais aussi dans d'autres régions du Congo, agrémentés de photos, d'informations culturelles et touristiques et d'impressions personnelles.
L'une de mes observations botaniques est tout simplement celle de l'arbuste qui pousse au coin de ma chambre.
Jeune papayer (© FabMoustic)
Il s'agit d'un jeune papayer (Carica papaya), facilement reconnaissable à sa ramure et à ses feuilles dentelées. Et aussi à son écorce où l'on voit en saillie les cicatrices des feuilles tombées.
Ce n'est pas la découverte du siècle me direz-vous...
Fleurs de papayer mâle (© FabMoustic)
Mais cet arbre produit de petites fleurs, présentes par grappes au bout d'une ramification, partant du creux d'une feuille, contrairement au papayer femelle qui fait de grosses fleurs isolées, sur la partie supérieure du tronc (cf Fleurs de papayer femelle ).
Fleur de papayer mâle (© FabMoustic)
C'est un papayer mâle ! Il ne produit pas de papaye. Le fruit est issu de la fécondation de la fleur femelle par la fleur mâle. La pollinisation est donc nécessaire pour donner des fruits.
Mais il existe aussi des papayers hermaphrodites ! Le fruit peut donc aussi être issu de l'autofécondation de l'arbuste hermaphrodite ou de la fécondation de la fleur femelle par l'hermaphrodite.
Singulier végétal qui multiplie les modes de reproduction. Un avantage sélectif sans doute pour ne pas disparaître.