Carnets de voyages au Congo-Brazzaville, principalement à Pointe-Noire, mais aussi dans d'autres régions du Congo, agrémentés de photos, d'informations culturelles et touristiques et d'impressions personnelles.
Au centre de Kimandou, c'est la rencontre des différentes pistes. Nous retrouvons celle provenant de Sibiti, récemment élargie et rendue carrossable.
Au niveau d'un pseudo rond-point, nous subissons un contrôle policier "cool". Manu gère et nous n'avons même pas à faire un petit cadeau... On nous demande où on va, les papiers du véhicule, et c'est parti. Nous prenons la bifurcation pour rejoindre Moukoukoulou.
Après une demi-heure de route, l'environnement change complètement, fini les douces et vertes collines, nous attaquons un relief plus accentué. La piste rouge se fait sinueuse et serpente contre les talus. On se croirait presque dans le Mayombe (avant la nouvelle nationale...) !
Piste forestière
La piste est en bon état et l'absence de pluies récentes fait qu'elle n'est pas glissante. Nous voilà bientôt au coeur d'un massif forestier.
Végétation luxuriante du massif forestier
Nous atteignons apparemment un sommet et sur notre gauche se dévoilent de grands arbres. Devant la beauté du paysage, arrêt obligatoire ! Manu a deviné mon souhait, il commence à bien me connaître.
Arbres au bord de la piste
Quel superbe panorama forestier sous nos yeux ! Le petit ravin offre une vision sur ces arbres majestueux, la végétation étagée, emblématique de la forêt équatoriale.
Arbres de la forêt
Ici les activités humaines semblent ne pas trop avoir amoché la forêt. Je marche le long de la piste et observe quelques beaux papillons. Virevoltant sans cesse, ils sont impossibles à immortaliser... Les nuages se dissipent un peu et dévoilent des coins de ciel bleu.
Soudain, nous entendons un cri animal puissant. Avec Manu, je m'interroge. S'agit-il de singes ? Difficile à dire, j'ai peu d'expérience en la matière... à part ceux entendus à la télévision !! Un oiseau serait-il capable d'émettre un tel son. Mystère...
Nos observations d'apprentis naturalistes sont de courte durée, nous devons poursuivre notre chemin. Nous descendons de l'autre côté du massif forestier. Après une nouvelle demi-heure de trajet, sans crier gare, enfin, c'est le barrage qui se présente à nous...