J'ai eu confirmation de l'achat des masques par ma collègue Emilie. Elle opte finalement pour les masques Lulua.
Je retrouve le soir à l'hôtel Jacques et Gauthier. Chacun a trouvé un instrument de musique. Jacques me présente une belle corne constituée de bois et d'osier. Elle fait plus de 60 cm de haut. Elle est décorée de formes géométriques, d'un lézard et surmontée d'une tête humaine, terminée elle-même par un pic. Original !
Jacques tente de souffler par l'embout pour sortir un son mais sans succès. Je n'essaie même pas ! L'instrument parait assez ancien. Je ne me rappelle plus si le vendeur m'avait indiqué l'origine supposée de cette corne.
Corne (60 cm, bois et osier)
Gauthier me propose un instrument de taille beaucoup plus raisonnable : un sanza (appelé parfois aussi au Congo "likembe"). C'est un instrument qui permet grâce à des lamelles posées sur une caisse de résonance (ici une planche) d'émettre des sons. Il est très répandu en Afrique. Le modèle de Gauthier est récent, la planche est décorée d'une ciselure.
Sanza (lamellophone, 20 cm sur 12 cm environ)
Les deux pouces principalement permettent de faire vibrer les lamelles, que l'on peut bouger pour en régler la sonorité.
Gauthier est surpris quand j'essaie d'en jouer. Il me dit "Tu sais comment ça marche !". Eh oui, j'ai vu des griots dans des films jouer du sanza (chaque pays a bien sûr un terme différent pour dénommer l'instrument). Cela devrait plaire à Lucie !
Jacques revient sur son histoire de poupée en bronze. Il renonce à son explication fumeuse d'indicateur de "sentier"... Elle serait d'origine Sangha.
Je donne à Gauthier quelques jouets en plastique et deux petites voitures pour ses enfants. Ils sont d'occasion ! C'est un don de mes parents, les jouets n'étant plus utilisés par leurs petits-enfants devenus grands.