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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 13:45

Nous reprenons notre piste rouge, ravinée par les pluies équatoriales. Après un petit quart d'heure, Manu nous propose de faire une nouvelle halte.

 

camp-foralac-piste-makabana

Sur la piste rouge... (© Truuuc)

 

Il veut nous montrer le "camp Foralac". Nous découvrons avec étonnement un vaste ensemble constitué de baraques en planches, qui a poussé au milieu de nulle part.

 

camp-foralac-baraques

Camp Foralac (© FabMoustic)

 

Il s'agit des habitations des ouvriers d'une entreprise d'exploitation forestière. Les familles habitent aussi ici, car on voit quelques enfants jouer sur la bande de terre dénudée.

 

camp-foralac-cabanes

Habitations du camp (© FabMoustic)

 

Nous nous sommes arrêtés près de ce qui ressemble plus à un petit village, que les longues rangées de baraques peintes en blanc. Une femme et un enfant attendent à l'ombre d'une euphorbe cactiforme, de belle taille. Je regrette de ne pas l'avoir photographiée...


camp-foralac-village

Vue sur les maisons du village (© FabMoustic)

 

Au loin, près des collines boisées, on voit un autre camp. Je ne sais pas ce qui motive cette séparation. Deux étapes de construction ?

 

camp-foralac-baraques-forêt

Autre regroupement de baraques (© FabMoustic)

 

Tout ceci a un petit côté Far West... Des pionniers venus occuper cette zone isolée, tout simplement pour y travailler.

Nous sommes dans la concession forestière "Louessé Foralac", l'entreprise bénéficiant d'un permis d'exploitation.

 

camp-foralac-maisons

Camp Foralac (© FabMoustic)

 

L'habitat est censé être provisoire. Mais il n'est pas pire que ceux des bidonvilles ceinturant Pointe-Noire. C'est plutôt propre.

Quelques roches affleurent çà et là. Certaines ressemblent à de l'ardoise. Les pluies ont laissé des traces et des marigots se sont formés.

 

camp-foralac-femme-bois

Dur labeur... (© FabMoustic)

 

Une femme transporte du bois dans le panier traditionnel, sans doute pour alimenter le réchaud destiné à faire la cuisine familiale. Elle est lourdement chargée...

 

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commentaires

C
<br /> C'est une horreur ces bidonvilles!<br /> <br /> <br /> J'ai connu la brousse "antanlontan", pas d'eau courante, pas d'électricité ... Mais je dois dire que les Africains étaient logés dans des cases traditionnelles et pas sous de la tôle<br /> ondulée. Nous étions guère plus avantagés qu'eux et ce dénuement nous rapprochait. J'ai des souvenirs inoubliables de veillées à la lumière des lampes pétromax et tous les bruits de la<br /> brousse nous enveloppant ...<br /> <br /> <br /> Je voudrais citer une belle lettre d'une lectrice du Figaro Magazine suite à l'article du 9 avril 2004 sur " Le temps retrouvé des colonies " et concernant la vie en brousse :<br /> <br /> <br /> "... j'ai passé mes années d'adolescence au coeur de la forêt vierge du Congo avec mes parents, mon père étant exploitant forestier. Nous vivions en totale autarcie, seuls Européens parmi les<br /> équipes de travailleurs Africains. Si les Noirs et les Blancs formaient  deux mondes différents dont chacun respectait les règles, cela était sans mépris et sans haine : nous nous estimions<br /> mutuellement..."<br />
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F
<br /> <br /> Ce ne sont pas vraiment des bidonvilles, il y a une volonté d'ordonnancement. On voit bien pire en milieu urbain !<br /> <br /> <br /> L'habitat traditionnel permettait sans doute de mieux se protéger de la chaleur que les tôles. Mais les tôles durent plus longtemps que les toits de chaume !<br /> <br /> <br /> Agréable témoignage de cohabitation pacifique et respectueuse. Cela serait intéressant d'avoir le témoignage de l'autre point de vue, celui des ouvriers africains.<br /> <br /> <br /> <br />