Nous empruntons de nouveau une Nationale 1 à quatre voies. Elle coupe les flancs des collines, comme dans le Mayombe. Nous y croisons des grumiers transportant de beaux spécimens d'arbres de la forêt équatoriale.
Grumier croisé à la sortie de Dolisie
Mais la route bitumée ne dure pas longtemps. Nous tombons rapidement sur des chantiers, des contournements de route et des ouvrages d'art en devenir. Comme il y a deux ans dans le Mayombe ! Avec un relief plus apaisé bien sûr.
Nationale 1 après Dolisie
La piste de terre ocre "à l'ancienne", bordée de hautes herbes, remplace la bande d'asphalte. C'est la première fois que je dépasse Dolisie par la route.
Collines de la plaine du Niari
Après une quinzaine de kilomètres de piste, nous tournons à gauche, en reculant, car nous avons raté la petite pancarte qui nous indique la direction du village de Moubotsi, où se situe la gare "historique" de Favre.
Piste menant à Moubotsi (gare de Favre)
La piste devient très étroite et caillouteuse. Par endroit, elle est bordée de belles collines parsemées de rochers et seulement couvertes de maigres arbustes. Je retrouve le petit fruit rond que j'avais observé l'an dernier près des chutes de la Loufoulakari (cf Chutes de la Loufoulakari : sur le départ... ). Mais cette fois, il est gris, sans doute parce qu'il n'est pas mûr.
Fruit sur un arbuste
Sous un ciel chargé, la route nous parait bien longue... Il n'y a pourtant que 7 km à parcourir. On s'habitue vite au confort des routes bitumées !