J'avais repéré les jours précédents dans les buissons de la résidence, un oiseau que j'espérais photographier depuis quelques temps... Mais difficile de se trouver au bon endroit, au bon moment, l'appareil photo à la main.
Ce samedi après-midi, c'est chose faite ! Le long du mur du bâtiment d'accueil, dans les arbustes arborant quelques fleurs, je le vois virevoltant, sautillant d'une branche à l'autre.
Oiseau dans les buissons
C'est un superbe souïmanga mâle, au plumage noir réhaussé sur le haut du corps de plumes aux reflets métalliques vert et bleu.
Souimanga mâle au plumage scintillant
L'oiseau est méfiant et se tient à l'affût entre deux butinages de fleur. Je suis à quelques mètres de lui... Son oeil minuscule se devine à peine sur sa tête.
Butinage des fleurs...
Le volatile agile plonge son bec recourbé dans le coeur des fleurs pour en retirer le nectar.
Comment mieux atteindre le nectar...
Il ne pèse que quelques grammes car les feuilles ne plient pas sous son poids. Par moment, il se met debout pour atteindre les fleurs et dévoile alors ses pattes maigrelettes.
Je ne sais pas précisément de quelque espèce de souimanga il s'agit. Il y en a des dizaines en Afrique, dont le plumage vert est comparé à de la malachite, célèbre minéral du Congo (cf Vie quotidienne... Arsène et la malachite ) et d'autres à gorge bleue ou rouge, à ventre jaune... Il y a même une espèce dénommée "Souimanga du Congo". Mais je n'ai pas trouvé de photo pour comparer au mien...
J'avais photographié, tant bien que mal, les congénères de ce mâle, lors de mon précédent séjour (cf Jour de départ : observations ornithologiques ; Jour de départ : observations... souimanga).
Le garde Jaurès appelle ses oiseaux des "tchan-tchang", peut-être en référence au chant de l'oiseau ? Que je n'ai pas eu l'occasion d'entendre.