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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 12:30

Après environ deux heures de route, nous atteignons un camp chinois, lié au chantier de la Route Nationale 1. C'est la "China State Construction Engineering Corporation Ltd" qui a décroché le contrat.

C'est la reprise du travail, un à un les camions jaunes-orangés sortent de l'enclos fait de palissades en bois. Le jour est en théorie férié au Congo. Les camions soulèvent de gros nuages de poussière. Quelques baraquements préfabriqués sont posés au bord d'un ravin.

 


 

mayombe-camp-chinois

Camp de chantier chinois

 

Mes compères congolais sont intrigués par la présence d'une femme asiatique (on suppose chinoise) à l'intérieur du camp. Que fait-elle là au milieu de nulle part, avec une large majorité d'hommes ?

Ils vont même jusqu'à poser la question à un ouvrier au bord de la route... On nous répond que la femme s'occupe des aspects administratifs. Rien d'extraordinaire en somme.

 

Ce qui retient mon attention, c'est la présence, à l'arrière du camp, de jardins en escalier. A flanc de colline, des "marches" ont été taillées et des végétaux plantés. Ce doit être un jardin potager pour améliorer l'ordinaire. Les magasins sont très loin et l'approvisionnement difficile !!

 

mayombe-jardins-chinois

Jardins en escalier

 

Les Chinois ont simplement reproduit les modes de culture qui existent dans certaines régions montagneuses de leur pays.

Nous reprenons notre périple. Nous nous arrêtons peu après au niveau de l'imposant ravin (cf Route de Dolisie : le grand ravin ) pour montrer le site à Justice. 

 

mayombe-poussiere-ravin

Virage empoussiéré

 

Un véhicule de chantier passe et soulève beaucoup de poussière. Le sol gris, constitué d'une terre aussi volatile que du ciment, a été recouvert d'argile orangée. On tousse un peu...

Justice quant à lui envisage d'uriner sur une roue de notre 4x4... Il se fait rabrouer par Manu et Honoré qui le dissuadent de salir ainsi notre véhicule, qui plus est emprunté. Il trouve comme explication fumeuse qu'il faut "refroidir la roue" ! Il se soulage finalement le long du talus.


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