Après le rond-point, il faut être vigilant car sur la chaussée élargie les conducteurs ont tendance à faire n'importe quoi (arrêt intempestif, dépassement hasardeux...). Nous nous éloignons progressivement de la ville sous un ciel nuageux. Après les faubourgs agités, un peu de calme !
En quatre mois, la portion de route nationale goudronnée a augmenté. Certaines parties qui étaient simplement nivelées au mois de mai sont désormais bitumées. C'est le cas de la partie précédant l'arrivée à Mengo.
A l'approche de Mengo, forêt d'eucalyptus
J'étais déjà passé ici fin janvier 2009 et la comparaison de la traversée de la forêt d'eucalyptus est frappante (cf Sur la route de Mengo). La terre des bas-côtés a un peu tendance avec la pluie à déborder sur la route. Il faudrait penser à faire des fossés ! Les aménagements ne sont pas finis (du moins j'espère).
Juste avant Mengo, je remarque qu'un péage est prévu. La route est plus large et des traces au sol laissent deviner les futures constructions. Il faudra donc payer pour sortir de Pointe-Noire comme sur les autres routes (péage de Lemba avant Diosso, péage de la Côte Matève avant Djéno).
Avant Hinda, route bitumée
C'est agréable de rouler sur la nouvelle route. Mais l'absence de tout marquage au sol et de signalisation, le comportement des conducteurs qui roulent forcément plus vite, rendent la route inachevée dangereuse.
Le choc est rude quand on quitte l'asphalte et que l'on retrouve la piste défoncée vers Hinda. Avant d'atteindre Malélé, on est pas mal secoué sur une vingtaine de kilomètres... Nous retrouvons la barrière symbolique avant la montée dans le Mayombe. Manu tient à verser son obole (500 FCFA) au garde tenant ce "péage non officiel"...