Les gorges de Tchissanga s'offrent à nous dans un superbe panorama. Le dégradé de couleurs roses de la roche, étagé du sommet vers le fond, mélangé aux nuances de vert de la végétation est du plus bel effet.
Vue (à gauche) sur les gorges de Tchissanga
Dommage que le soleil ne soit pas plus présent aujourd'hui. En tout cas, ce site n'a rien à envier à ses consoeurs de Loango. L'érosion a agit de même, la couche de sable argileux ocre emportée par les pluies dévoile peu à peu l'argile rouge et les roches d'origine volcanique.
Vue sur le fond des gorges
Au centre des gorges, on trouve des roches plus claires qui ont mieux résisté à l'érosion et forment comme une petite chaîne de montagnes échancrées.
Au centre des gorges
Nous reprenons le sentier pour avoir un autre point de vue, en longeant à quelques mètres le bord des gorges.
Vue (à droite) sur les gorges de Tchissanga
Il faut faire attention car la paroi dans ses premiers mètres est quasi verticale, et il n'y a bien sûr aucune protection et rien pour se raccrocher en cas de dérapage. A part les herbes vert tendre de la savane et parfois quelques maigres arbustes... pas suffisant pour stopper une chute soudaine !
J'ai du mal à estimer visuellement la profondeur des gorges. D'après un article (L'érosion en cirques dans la région côtière du Congo), les gorges de Diosso sont en moyenne profondes de 80 mètres, et au plus haut point on atteint 100 mètres à Tchissanga !