Ce matin, jour de départ, il faut terminer les valises. Difficile de faire tout rentrer, entre les masques, les statuettes, les objets en bronze, les tissus... Impossible de prendre avec moi toutes les tresses données la veille par Irma pour ma collègue !
Roland passe gentiment à ma chambre pour me dire au revoir.
Je ramène donc à la clinique le surplus de tresses. J'emballe mon "tableau Tintin" dans un sac poubelle, il n'entrera pas dans mes bagages... Il prend place dans le sac plastique que je garde avec moi, pour mettre mon manteau d'hiver.
Ensuite, c'est le trajet pour l'aéroport avec le chauffeur Gilbert... en ambulance ! Cela devient une habitude. Il y a peu de monde et pas d'embrouilles. J'ai une valise de 10 kg et la grande fait... 20 kg ! On met raisonnablement une heure aller-retour, avec un crochet par l'hôtel. Près du passage à niveau, les vendeurs de chauves-souris sont toujours là. Gilbert emprunte un chemin à l'aller et un autre au retour... c'est "pour tromper l'ennemi" me dit-il.
A midi, je déjeune au Derrick. Mais c'est plutôt une réunion de travail avec Vincent et les deux Olivier. Il faut justifier la poursuite du projet et d'éventuelles futures prestations.
Pendant la pause, je salue Patrice à l'hôtel. Je joins Manu pour lui demander s'il peut passer ce soir avant mon départ. J'aimerai bien lui dire au-revoir et récupérer une photo de notre expédition à Conkouati.
De retour à la clinique, c'est la panne d'électricité. Réunion de synthèse avec le Professeur. En fin d'après-midi, à la demande de mes "collègues" congolais, je fais quelques photos souvenirs.
La salle d'attente, vide en ce mercredi après-midi, nous sert de cadre. Mais c'est une épreuve terrible pour un appareil photo... Difficile d'avoir un cliché correct sous un éclairage de néons, un peu à contre jour (par rapport aux fenêtres du fond de la salle), avec un fort contraste entre les visages noirs et les blouses blanches. Elisabeth me fait d'ailleurs la remarque : "Comme d'habitude, on ne me verra pas, j'ai le visage trop noir".
Malgré tout, en retravaillant le cliché, on identifie tout le monde (de gauche à droite) :
- assis sur le banc : Maurice, Willy (surnommé le "cordo") et Jean-Louis
- assis sur le dossier du banc : Irma, Virginie et Isidore
- debout : Rigobert, Elisabeth, Anicet et Michel.