30 novembre 2009
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12:00
Pour le premier jour de la semaine, je ne retrouve pas "mon" chauffeur Honoré mais Dave. Celui-ci est plus distant et apparemment moins intéressé par le dialogue avec les étrangers.
Mes intestins vont un peu mieux. Le travail se poursuit entre pharmacie et statistiques.
Le Derrick étant exceptionnellement fermé, je déjeune au Club Pétrolier. En discutant avec Franck le serveur, ce dernier aimerait bien venir en balade dominicale avec nous. Pourquoi pas ? Il me fait part de quelques soucis de santé. Comme il fait très beau, je rentre à l'hôtel par la plage, muni de ma bouteille d'eau entamée.
Cela attire un jeune homme assoiffé. Il me demande à boire. Je lui tends bien volontiers ma bouteille. Il prend alors le soin de ne pas poser les lèvres sur le goulot. Respect.
Je croise ensuite un autre ponténégrin qui me salue d'un "Bonjour Philippe ! ". Cela me fait rire et il s'excuse immédiatement de s'être trompé. Je lui dis en plaisantant que tous les Blancs ne s'appellent pas Philippe...
A l'entrée de l'hôtel, je retrouve l'indéboulonnable Jacques. Il s'empresse de me montrer quelques fétiches, dont certains types que je n'avais jamais vus : un fétiche Téké (fait de raphia, bois et plumes) un fétiche Vili (avec des lianes tressées et de petits coquillages blancs, les cauris, pour représenter les yeux), un fétiche Songye portant sur la tête une corne d'antilope. Je lui explique que mon acheteur est toujours indécis.
Avant mon retour au travail, Franck passe à l'hôtel à la fin de son service. Il me dit qu'il a un problème de poumons et qu'une tâche a été vue à la radio. Je l'interroge sur les causes possibles de son problème et sur les analyses qu'il a pu faire. Ce n'est pas super clair... mais en résumé, il aimerait bien que je lui donne 5000 FCFA pour qu'il s'achète des médicaments. Bobards, anarque à la générosité, réalité ?? Je ne sais que penser. Le montant étant malgré tout très raisonnable, je lui donne la somme souhaitée.
Le soir, je retrouve mon ami Gauthier, qui me livre une commande. Un masque de panthère en bronze, un bracelet aux couleurs de l'Afrique (futurs cadeaux pour mon neveu Thibaut) et un collier de perles en hématite pour une collègue.
Cette dernière étant intéressée par une statue de chat, Gauthier me propose également une belle représentation du félin en ébène. C'est une sculpture moderne, car le chat n'est pas du tout un animal représenté dans la statuaire traditionnelle. C'est plutôt réussi, et après avis de l'acheteuse, le marché sera conclu !
A la nuit tombée, je retrouve également Jacques auquel je règle le dû du masque Kwélé. Il me propose aussi un intéressant fétiche à clous Kongo. Il l'a déniché chez un ancien conseiller du Mâ Loango, un très vieux monsieur qui réside à Tchizalamou. Il est désargenté et malade et s'est séparé à regret de son fétiche. Jacques me dit qu'il a aussi 4 femmes à nourrir ! Il compte en retirer un profit de 80 000 FCFA (120 euros). Mais ce n'est qu'un "prêt", le fétiche doit retrouver son propriétaire si l'affaire ne se fait pas.
Le fétiche est typique de la région et de belle facture : bras droit levé menaçant, main gauche posée sur le miroir ventral, visage caractéristique avec des lèvres réhaussées de rouge, et, bien sûr, il est hérissé de clous rouillés.
Mes intestins vont un peu mieux. Le travail se poursuit entre pharmacie et statistiques.
Le Derrick étant exceptionnellement fermé, je déjeune au Club Pétrolier. En discutant avec Franck le serveur, ce dernier aimerait bien venir en balade dominicale avec nous. Pourquoi pas ? Il me fait part de quelques soucis de santé. Comme il fait très beau, je rentre à l'hôtel par la plage, muni de ma bouteille d'eau entamée.
Cela attire un jeune homme assoiffé. Il me demande à boire. Je lui tends bien volontiers ma bouteille. Il prend alors le soin de ne pas poser les lèvres sur le goulot. Respect.
Je croise ensuite un autre ponténégrin qui me salue d'un "Bonjour Philippe ! ". Cela me fait rire et il s'excuse immédiatement de s'être trompé. Je lui dis en plaisantant que tous les Blancs ne s'appellent pas Philippe...
A l'entrée de l'hôtel, je retrouve l'indéboulonnable Jacques. Il s'empresse de me montrer quelques fétiches, dont certains types que je n'avais jamais vus : un fétiche Téké (fait de raphia, bois et plumes) un fétiche Vili (avec des lianes tressées et de petits coquillages blancs, les cauris, pour représenter les yeux), un fétiche Songye portant sur la tête une corne d'antilope. Je lui explique que mon acheteur est toujours indécis.
Avant mon retour au travail, Franck passe à l'hôtel à la fin de son service. Il me dit qu'il a un problème de poumons et qu'une tâche a été vue à la radio. Je l'interroge sur les causes possibles de son problème et sur les analyses qu'il a pu faire. Ce n'est pas super clair... mais en résumé, il aimerait bien que je lui donne 5000 FCFA pour qu'il s'achète des médicaments. Bobards, anarque à la générosité, réalité ?? Je ne sais que penser. Le montant étant malgré tout très raisonnable, je lui donne la somme souhaitée.
Le soir, je retrouve mon ami Gauthier, qui me livre une commande. Un masque de panthère en bronze, un bracelet aux couleurs de l'Afrique (futurs cadeaux pour mon neveu Thibaut) et un collier de perles en hématite pour une collègue.
Cette dernière étant intéressée par une statue de chat, Gauthier me propose également une belle représentation du félin en ébène. C'est une sculpture moderne, car le chat n'est pas du tout un animal représenté dans la statuaire traditionnelle. C'est plutôt réussi, et après avis de l'acheteuse, le marché sera conclu !
Chat en ébène
A la nuit tombée, je retrouve également Jacques auquel je règle le dû du masque Kwélé. Il me propose aussi un intéressant fétiche à clous Kongo. Il l'a déniché chez un ancien conseiller du Mâ Loango, un très vieux monsieur qui réside à Tchizalamou. Il est désargenté et malade et s'est séparé à regret de son fétiche. Jacques me dit qu'il a aussi 4 femmes à nourrir ! Il compte en retirer un profit de 80 000 FCFA (120 euros). Mais ce n'est qu'un "prêt", le fétiche doit retrouver son propriétaire si l'affaire ne se fait pas.
Fétiche à clous (30 cm de haut)
Le fétiche est typique de la région et de belle facture : bras droit levé menaçant, main gauche posée sur le miroir ventral, visage caractéristique avec des lèvres réhaussées de rouge, et, bien sûr, il est hérissé de clous rouillés.