Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 18:55

L'arrivée à Roissy se fait avec une heure de retard. Les bagages de tous ceux enregistrés le matin précédent à Pointe-Noire arrivent en dernier. Encore attendre... Toujours les conséquences de la panne...
Il fait froid, j'enfile mes habits d'hiver. Evidemment, je rate  le train prévu... Tant pis, je prend le TGV suivant !
Les paysages gris et parfois faiblement enneigés défilent... Je trimbale mes 25 kg de bagages du TGV vers le TER, puis vers un taxi. J'arrive chez moi vers 12h15. Je débarque et je vais manger au resto d'entreprise d'à côté (le frigo est évidemment vide).
Bien fatigué, je fais ensuite la sieste (ce qui n'est pas dans mes habitudes). Je dors plus de 4 heures, si bien que lorsque je me réveille il fait nuit ! M...., le frigo ne s'est pas rempli tout seul ! Je suis contraint, un peu au radar, d'aller faire quelques courses.
Sensation étrange de retrouver une voirie "normale" et des modes de conduite plus "corrects".

Ma pauvre plante verte n'a pas bien supporté la prolongation de ma mission. Deux semaines, ça va. Trois semaines, bonjour les dégâts ! Elle est complètement étiolée.
Quelques jours plus tard, les feuilles jaunissent tour à tour. J'ai dû ensuite en couper une bonne partie.


Partager cet article
Repost0
22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 00:00
En début d'après-midi, je dépose mon passeport au siège de Total. Eh oui, mon visa est expiré et il faut à tout prix que j'obtienne le sésame pour prendre l'avion ce soir. Quelques inquiétudes sur le vol, il neige à Paris.

Dans l'après-midi, on fait le point sur le projet et une troisième mission est évoquée. On me dit que je me suis bien adapté aux employés Congolais de la clinique. Certains sont lents (voire très lents) dans l'utilisation de l'informatique, mais avec patience et pédagogie, on arrive à remplir les objectifs. Reste à pérenniser l'utilisation du système sur le long terme.

De retour à l'hôtel vers 19h, je suis déçu car Gauthier ne m'a pas apporté, comme  je lui avais demandé, l'autorisation de sortie d'oeuvre d'art. Espérons que le contrôle à l'aéroport ne soit pas trop tatillon. 
Vers 19h45, je prends la navette de l'aéroport. L'organisation semble défaillante... Une passagère a été oubliée au "Wharf1". Discussion animée entre le chauffeur du minibus et un interlocuteur radiophonique de la société de transport. On passe prendre un passager à l'hôtel St Jacques. La pluie de la semaine a fortement détérioré la voirie, non goudronnée. On est fortement secoué par les trous et les bosses qui se succèdent à un rythme soutenu... on se croirait dans une attraction de fête foraine !
Arrivé à l'aéroport, je dois récupérer mon passeport. A la sortie du minibus, on m'en tend un mais... ce n'est pas le mien !! Le convoyeur téléphone donc pour savoir où est mon passeport... Je dois patienter devant l'aérogare. Impossible de décoller sans passeport, ni visa.
Heureusement quelques minutes plus tard, M. Léopold arrive en courant pour me donner enfin mon sésame. J'ai le tampon de transit du Colonel "Chef de Service Spécial Transfrontalier de l'Aéroport". Ouf !
M. Léopold profite de l'occasion pour me confier trois lettres à poster en France. Ce sera plus rapide que par la poste congolaise !

Après une vingtaine de minutes de file d'attente, j'accède à la salle d'embarquement. Je passe les nombreux contrôles assez rapidement car il y a peu de monde. Les douanes récupèrent 300 FCFA de monnaie...
Malheureusement, mon enthousiasme est vite refroidi. Au dernier contrôle (fouille manuelle des bagages avant l'embarquement), les agents congolais nous font part d'un refus d'enregistrer les passagers sans n° de siège sur leur carte d'embarquement. Toutes les personnes ayant subi la panne informatique du matin sont donc mises de côté. Si bien que les passagers s'étant enregistrés plus tard, passent avant les autres ! 
L'attente s'éternise... Aucun responsable d'Air France ne se pointe. Les passagers commencent à s'énerver, notamment un groupe d'italiens et une jeune femme congolaise accrochée à son téléphone portable. Certains repartent en arrière pour tenter de trouver une solution...
Après une heure d'attente, nous sommes enfin autorisés à subir la fouille des bagages. Un responsable d'Air France se présente et rejette la responsabilité du couac sur les infrastructures aéroportuaires. Tout ce temps d'attente pour apprendre que maintenant le placement dans l'avion sera libre ! On embarque donc vers 22h15.
Je m'installe donc de sorte à avoir de la place, au centre de l'avion sans passager au milieu. Mais après quelques minutes, un nouvel incident retarde le décollage. Le commandant de bord nous informe que suite à une panne informatique à Dakar, il ne dispose pas de l'information concernant l'estimation du poids des bagages en soute ! Impossible de décoller sans cette donnée, question de "sécurité" nous dit-on. C'est je suppose un paramètre de vol pour la consommation de carburant. L'équipage est contraint d'effectuer un comptage manuel des données...
On décolle enfin vers 23h50 avec plus d'une heure de retard. Le repas, ou plutôt devrais-je dire le réveillon, nous est servi vers 1 heure du matin.

Partager cet article
Repost0