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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 14:00
Accompagné de Blaise, l'un des employés, nous descendons vers l'embarcadère. Un petit chemin, au milieu de la végétation, débouche sur un ponton en bois, flottant sur des pneus.


Ponton d'embarquement

La barque est faite d'un matériau qui parait léger (j'apprendrai ensuite que c'est de l'aluminium) et assez large. Je prends place au milieu pour plus de stabilité. Je n'ai pas trop le "pied marin"... Manu s'assoit derrière moi. Notre guide retourne chercher le moteur et fait le plein de carburant à l'aide d'un réservoir amovible.

Le lac est bordé de palétuviers dont le réseau inextricable de racines aériennes forme un décor étrange. C'est à la fois beau et inquiétant.



Racines de palétuvier

Nous larguons les amarres avec
Antoine et Blaise à l'arrière de la barque. C'est parti ! Passé un petit moment d'appréhension, la beauté de la lagune fait vite oublier les risques éventuels.



La
 lagune est parait-il l'une des plus grandes de la région. Antoine nous dit qu'il vaut mieux avoir des points de repère car on peut se perdre dans les embranchements et abords marécageux de la lagune et de ses îles.
Un petit vent frais nous fouette le visage. Pour immortaliser l'instant et cette superbe étendue d'eau, bordée d'arbres aux racines enchevêtrées (tels des doigts crochus plongés dans l'eau) et ornée par endroit d'un tapis de gracieuses fleurs blanches, je passe à la vidéo.

La vidéo d'une partie de la navigation est visible par le lien suivant : link
La météo assez médiocre diminue malheureusement la qualité de la vidéo.


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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 13:30

Au dessus des brumes lagunaires et de la végétation, nous apercevons des pylônes de télécommunication, seuls signes de modernité. Il s'agit des abords du village de Nzambi. Nous sommes à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau de la frontière gabonaise.

Pylône émergeant à l'horizon

Nous remontons un chemin sur notre gauche. Antoine nous montre quelques arbres où les habitants du coin sont autorisés à venir cueillir des fruits. La plantation du petit verger a semble t-il eu lieu avant la constitution de la réserve naturelle et les paysans se sentaient lésés par la perte de leurs arbres. Ce compromis a donc été trouvé.

Nous redescendons ensuite vers la lagune. Notre guide indique qu'un vieux buffle résidait dans le bosquet touffu que nous longeons. Sur le chemin, nous remarquons quelques empreintes d'antilopes. L'élégant mammifère partage le même habitat. 


Fougères

De belles fougères ornent le bord du chemin qui nous conduit vers notre point de départ. De nouveau, en redescendant, une belle vue sur la lagune s'offre à nous. La saison sèche couvre d'herbes jaunies la savane environnante. 

Lagune de Conkouati


Nous retraversons la zone des bungalows. J'observe quelques grenouilles qui chantent dans un trou d'eau. Manu remarque les protections contre les ruissellements dont le chemin est équipé. A la saison des pluies, ce doit être fort utile.
Après cette heure de marche, un arrêt hydratation au 4x4 s'impose. L'embarquement pour la rencontre de nos cousins primates est imminent.

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