Malheureusement aussitôt après avoir quitté la plage privée, la situation se gâte. En retrait du rivage, quelques pirogues au repos, côtoient des tas de détritus. On trouve même la coque d'un écran d'ordinateur, arrivé là on ne sait comment !
La plage est par endroit jonchée de canettes de bière et de soda, de bouteilles en plastique et autres débris rejetés par l'océan. La baie et le port artificiel doivent favoriser ce phénomène de concentration de déchets. Cela donne quand même une triste idée de ce que subit le milieu marin...
Plus imposant, le rivage accueille un bateau échoué, coupé en deux. La masse de ferraille rouillée tranche avec la beauté du lieu. Quelques échassiers blancs survolent l'épave. Naufrage, abandon, vestige de la guerre civile ? Je n'en sais rien
Derrière l'épave, je remarque au loin plusieurs personnes les pieds dans l'eau. Je m'approche et découvre un groupe de 5 chanteuses aux robes fleuries qui se fait filmer. Un autre homme tient un radio-cassette pour assurer l'accompagnement musical. Charmant spectacle et cadre agréable pour tourner un clip à la congolaise !
Je leur fais un signe de la main en signe de remerciement pour le cliché. Le préposé musical me répond de la même façon.
Ma progression étant arrêtée par un ruisseau qui se déverse dans l'océan, je rebrousse chemin.