Après les bouchons, c'est l'arrivée à l'aérogare. A la descente du bus, on me propose un chariot. Je réponds, "Pas la peine, je l'ai dans le dos !", en montrant mon sac à dos. Mes interlocuteurs font un "Ohhh..." de déception.
Puis c'est la litanie des contrôles aéroportuaires... Un policier me dit "Ce n'est pas le bon billet". Il confond avec le vol pour le Gabon qui décolle peu avant celui pour Paris.
Au contrôle des bagages à main (rayons X), on ne s'intéresse pas vraiment au contenu de ceux-ci. J'ai en effet vu le manège, le voyageur précédent a sorti au moins 10 000 FCFA. On tente aussi de m'estorquer un peu d'argent. Pour le principe, on me dit "Vous avez des antiquités" mais on ne regarde même pas l'autorisation que je présente. Il y a un homme et deux femmes. On me dit "Vous avez des CFA à nous donner ?". Je réponds que non. Ma réponse ne plaît pas... On me rétorque alors "La discussion est terminée, ne revenez jamais au Congo !". Sympa ces mots chaleureux pour accompagner mon départ !
Le décollage se fait à l'heure. Progrès depuis la dernière fois (cf Jour de départ : envol retardé... à épisodes ), on a sonorisé le hall, on entend désormais des annonces ! Je croise Jacky qui prend le même vol que moi.
Retour en Isère
L'arrivée en France se fait sans encombre. Le vol est à l'heure. Changement de climat toujours un peu brutal, il fait 4°C à Roissy. A Grenoble, un petit vent peu avenant balaye la place de la gare. Il fait 9°C. L'automne prend ses marques. Les nuages sont bas et masquent le massif de la Chartreuse. Je retrouve mon chez moi pour un repos bien mérité !