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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 07:00

Mercredi. C'est le jour de départ, toujours un peu mouvementé. Les valises sont pleines. Les achats pour les uns et les autres ont remplacé les vêtements apportés pour les enfants de Patrice.
Justement, on frappe à ma porte. C'est Evrard, le bagagiste, qui me donne un sac de cadeaux de la part de Patrice. Je trouve deux papayes, une bouteille remplie de cacahuètes grillées, un sac de cacahouètes non grillées, plus un message pour mes parents (respect des "ancêtres" oblige). Patrice voulait à tout prix faire un cadeau à mes parents, qu'il a seulement vus en photo. Bigre, où vais-je mettre tout cela ? J'arrive quand même à caser les cacahouètes dans l'une des valises, mais pour les papayes, des nèfles ! 
Me voilà donc avec 3 papayes, avec celle donnée hier par Gauthier. Je n'ai pas d'autre choix que de les garder avec moi...
A l'accueil de l'hôtel, je remercie donc Patrice chaleureusement. C'est le moment de l'au revoir, avec un espoir de retour. Je donne aussi un petit pourboire à Evrard.

Je file au CMS, où je retrouve Vincent. Je lui rend le Tétra. On fait le point sur le projet. En milieu de matinée, c'est le moment d'aller à l'aéroport. Pas de véhicule de disponible. Patrick est plutôt de mauvais poil ce matin et peste après les chauffeurs. C'est finalement Germain, qui me conduit à l'aéroport... en ambulance  ! C'est pour le moins original. J'ai toute la place pour mes deux valises. Enregistrement sans problème et rapide. Je retrouve à la sortie de l'aérogare, le petit cireur de chaussures. Il m'a reconnu et me donne "rendez-vous" au Derrick.
Sur le trajet du retour, je discute un peu avec Germain. Une voie goudronnée est en travaux pour rejoindre plus facilement la côte à partir de l'aéroport. Germain est épaté quand je lui dis qu'en France, même les petits villages perdus, de quelques centaines d'habitants, sont accessibles par une route goudronnée. Pas étonnant, quand on compare avec une ville où la moitié de la voirie est défoncée...

A midi, devant le Derrick, je retrouve Arsène. Il ne se cache plus. Il est désolé de ne pas avoir ouvert sa boutique. Il espère toujours et je lui donne rendez-vous en novembre.
Je croise comme prévu le petit cireur de chaussures, brosses à la main et sac sur le dos. Il s'appelle Darel et me dit avoir 16 ans. 


Le petit cireur de chaussures


Nous discutons un peu. Il me dit connaître "Monsieur Eric" au CMS. Il me fait part de ses problèmes de santé et me montre une dent qui le fait souffrir. La dent est effectivement cassée en deux. Cela lui provoque par intermittence des abcès et des douleurs intenses. Que puis-je faire ? Pas d'autre solution (trop coûteuse pour lui) que d'arracher ce chicot pourri.
Bien que n'ayant pas fait appel à ses prestations, je donne un pourboire à Darel et le laisse à regret à son triste sort. Misère...

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