Nous prenons ensuite le chemin du quartier résidentiel situé juste en dessous des deux immeubles. C'est une grande zone gagnée sur les marécages, il y a très peu de temps. Des papyrus devaient pousser là. D'importants travaux de remblaiement ont été réalisés pour assainir ce terrain situé en fait entre l'ancienne ville coloniale et la Côte Mondaine.
Une ancienne photographie aérienne montre très bien le vaste terrain, vierge de toute construction, entre l'église Notre-Dame et le bord de mer.
Seule exception à cette absence de bâtiment, la petite butte qui accueillait le "Cercle civil" (cf Pointe-Noire colonial : le "Cercle civil").
Vue aérienne de Pointe-Noire (vers 1960) : zone marécageuse
Les ponténégrins appellent ce lieu "tchikobo" qui signifie simplement "marécages".
Les travaux de construction ne sont pas tous achevés. La voirie n'est pas terminée, le quartier n'est pas encore relié aux principales artères de la ville.
Certaines villas ont tout de même fière allure et sont apparemment habitées. Il y a même un petit air de Côte d'Azur...
Bien entendu, habiter ici nécessite d'avoir des revenus de moundele... Mon chauffeur me raconte que certaines constructions seraient déjà fissurées ! J'ai crainte que cette zone située en contrebas de la ville ne soit également inondable. A voir dans la durée.