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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 22:28

Le cadre est charmant et calme, filaos et palmiers bordent le rivage.


Quelques habitations paraissant abandonnées donnent un air d'île déserte à l'ensemble.



Un peu plus loin, une belle vue s'offre sur une anse rocheuse. Chris s'amuse avec le sac et le ressac des vagues jaillissant sur les rochers.



Mais l'exploitation pétrolière n'est pas loin... Une canalisation courant au dessus de l'océan barre le paysage. Réception du pétrole brut ou envoi vers la bouée située au large ??

 

En remontant par un autre chemin, nous échangeons quelques mots avec un pêcheur qui a planté ses cannes le long de la côte. C'est un portugais à la retraite, ancien entrepreneur dans le transport, avec un fort accent. Au fil du dialogue, il nous fait part de ses observations sur les pratiques des chinois... Il a entendu des détonations au large et ensuite remarqué les petits poissons échoués sur la plage. La pêche à la dynamite, qui lui a été confirmée par les pêcheurs de Pointe-Noire, ne fait pas de doute.
Quelques enfants noirs jouent le long du chemin. Des chiens aboient à notre passage. En remontant vers la voiture, nous retrouvons la torchère émergeant de la végétation.



Arrivés à la voiture, un homme nous demande de le conduire jusqu'au bout de la route. C'est chose faite puis nous continuons notre périple vers le sud.
 
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 21:37
Après un ou deux kilomètres, nous arrivons à l'entrée de l'installation pétrolière de Djéno. Nous sommes passés devant de grandes cuves de stockage. Des constructions sont en cours.
Total E&P Congo est opérateur de l'unique terminal pétrolier de la République du Congo. Ce terminal, dont ENI est copropriétaire (italiens), reçoit 250 000 barils de pétrole par jour de l'ensemble des exploitations du pays (en 2007). Les pétroliers se succèdent au rythme d'un navire tous les quatre jours venant accoster sur sa bouée de chargement, située à 8 kilomètres au large des côtes (sources : site institutionnel de Total).


Patrice suggère que grâce à mon badge nous pourrions voir d'un peu plus près le site. Nous nous présentons donc au poste de garde. Les deux gardes congolais notent nos identités. On nous indique qu'il n'est pas possible de faire des photos... Je précise en plaisantant que bien qu'ayant un appareil autour du cou, je ne suis pas un espion ! Les gardes nous invitent à nous présenter au chef de poste à l'accueil, un peu plus loin, pour voir ce qu'il est possible de faire... Nous cheminons donc à l'intérieur du site et passons près de la torchère qui crache une épaisse fumée noire.
Notre interlocuteur (habillé d'une cotte orange) nous indique que pour effectuer une visite, il faut prendre rendez-vous et qu'il faut s'équiper de protections (comme par exemple un masque). Nous échangeons quelques mots sur l'utilité de la torchère (brûler le gaz associé au pétrole pour éviter les risques d'explosion). En fait, seule une partie du gaz est exploitée dans une centrale électrique de 25 MW. Le reste est "torché" par manque d'infrastructures.
Nous interrogeons notre contact sur la possibilité de rejoindre le lac Cayo, but principal de notre promenade. Il nous répond qu'un véhicule tout terrain est indispensable, vu la pluie tombée il y a peu. C'est donc impossible avec ma vieille 206... Je lui demande l'autorisation de photographier la torchère, ce qu'il m'accorde.



Nous sortons du site et descendons à pied vers la côte, par un chemin en terre de couleur ocre (latérite). La nature est toute proche et contraste fortement avec la rudesse des installations pétrolières.
Un oiseau noir et blanc, avec une longue queue fourchue, virevolte et nous nargue. J'arrive quand même à le photographier posé sur les barbelés. Je ne connais pas son nom. Avis aux amateurs ! Peut-être s'agit-il d'une cornivelle noir et blanc ou d'une variété de pie grièche ?


Un peu plus loin, nous tournons à gauche et passons près d'une zone marécageuse. Le ciel se couvre de nuages et nous craignons de nous prendre une averse sur la tête. Un beau papillon orange et noir vole dans les buissons. Impossible d'en faire une image...




Nous arrivons au rivage et descendons sur la plage.
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