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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 19:38

En ce mercredi matin, peu après mon réveil, je reçois un appel matinal (7h15) de "mon" couturier Junior. Il veut prendre rendez-vous pour les mesures. Il est en brousse. Je lui conseille de me rappeler vendredi lorsque j'y verrai plus clair dans le planning du week-end.

A midi, je retrouve les vendeurs ambulants. Je récupère l'autorisation de sortie des oeuvres d'art auprès de Martin. Je paye mon dû à Basile, qui est accompagné d'Arsène. Ce dernier n'a toujours pas ouvert son stand. Il n'est pas en mesure de me présenter le "papier" d'autorisation... Le doute s'installe.
Je dispose encore de mon chauffeur Manu. Nous discutons cinéma. Contrairement à d'autres pays (par exemple le Burkina Faso), il est très peu vivant au Congo. Manu me dit qu'auparavant, il y avait 4 cinémas à Pointe-Noire. Plus aucun aujourd'hui ! Il subsiste quelques vidéos clubs.

Le soir, je retrouve Martin devant l'hôtel, afin de payer le reste de mes achats. Il tente de me vendre des colliers... Je refuse. Il m'offre cependant un petit collier en hématite, avec un coeur, pour me remercier de mes achats précédents. Il faut savoir soigner sa clientèle !
Jacques est en mesure de me présenter plusieurs statues en bois suite à ma "commande". Il s'agit de deux femmes et d'un homme. Une maternité "Yombé" retient mon attention de par sa finesse, notamment une belle coiffure. C'est ma cousine Jocelyne qui va être contente.
Il me fait l'article en vantant les qualités de mon achat et le fait que ce type de pièce se négocie beaucoup plus cher sur le marché de l'Art. Je lui concède 50 000 FCFA. C'est selon son expression "un prix des familles". Il n'a quand même pas perdu sa soirée !


Jacques et la statue


Pour immortaliser l'instant, je photographie mon vendeur sur le parking de l'hôtel, devant le filaos. Il pose avec sérieux. D'ordinaire, il est plus souriant.

Après le repas, sur le mur extérieur de ma chambre, je repère un petit gecko translucide. Il doit faire 3 cm de long. Sans doute hypnotisé par le flash de l'appareil photo, j'arrive à le prendre de près.

Petit gecko nocturne


Cette fois, la photo est plus réussie ( Semaine anniversaire ) . On voit bien les stries du lézard, les petits yeux noirs et les singulières pattes lui permettant de faire ses acrobaties.
 

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 19:30

Sur la route principale menant à l'aéroport, Manu bifurque à gauche près de l'hippodrome (quartier M'pita). Le restaurant "Sous les manguiers" porte bien son nom car l'avenue (non goudronnée) est bordée de grands manguiers. A l'entrée, un remarquable manguier centenaire monte la garde. Je libère Manu de ses obligations, je trouverai bien un chauffeur pour me ramener à l'hôtel.
Je suis le premier arrivé. Je patiente quelques minutes, assis sur une chaise en plastique, sous l'arbre vénérable.

Dominique et Bruno arrivent. Nous nous installons sous une grande paillote circulaire. Pour patienter, nous choisissons le vin. On me laisse le champ libre. J'opte pour un Lussac St Emilion. Le choix s'avérera ma fois fort gouleyant. Dominique demande que l'on éteigne la télé, que personne ne regarde d'ailleurs.
Olivier nous rejoint peu après. Pas de bol, il s'est fait voler son téléphone portable au Rond-Point Kasaï. Sans doute un pickpocket lui a t-il dérobé par la vitre ouverte de son véhicule.
Enfin, Jacky puis Philippe et Patrick complètent la tablée. Ils arrivent une bouteille de Bergerac rosé à la main. Malheureusement, celui-ci n'a pas bien supporté le climat ambiant...
Le Professeur choisit un autre Bordeaux. Le choix se révèle moins bon que le mien. Pour plaisanter, Dominique et Patrick encensent le choix du "chef" arguant du fait que le vin choisi par le "chef" ne serait être moins bon !


L'équipe de la clinique (à gauche : Olivier, myself et Bruno ; à droite Patrick, Philippe et Dominique, le verre à la main ; il manque Jacky auteur du cliché).

En dépit d'une embrouille de commande sur les plats (Dominique n'a pas son poisson), tout se passe bien. Excepté quelques attaques de moustiques, assez nombreux dans le coin (à intervalles réguliers, ils sont bruyamment grillés sur les pièges à UV prévus à cet effet).
Je mange un "likouf" accompagné de bananes vapeur.



Jacky est lui aussi visiblement satisfait de son énorme likouf. Le poisson sera patiemment "dépioté" selon son expression. 


Patrick joue la vahiné devant son plat gratiné ou bien adopte un profil égyptien ?!


PS : merci à Dominique pour ces photos. En fait, il adore jouer les paparazzis !

Après notre plat de résistance, nous filons prendre un dessert au Club Nautique. Le cadre aérien du restaurant et la vision nocturne du port sont fort sympathiques. Les crêpes Suzette ou bien au rhum sont de rigueur. Un oeuf lumineux, changeant de couleur orne la table, ce qui attire la main de Patrick. 
Mais, il est temps de rentrer. Bruno me ramène à l'hôtel, où il loge également.

Minute culturelle

Le "likouf" est un poisson d'eau de mer, vivant sous les tropiques de tous les continents, nommé ainsi en "Vili" (langue bantoue de la région de Pointe-Noire et de Loango). Il se nourrit notamment de méduses.
Il s'agit du Stromateus fiatola selon la classification en 1758 de Linné (célèbre naturaliste suédois). En Français, il s'appelle fiatole (attention de ne pas le confondre avec son anagramme...) ou pompano. En Anglais, on le nomme "butter fish" ou "fiatolon".



Fiatole (lithographie de Gervais et Boulart, 1860)
 
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