Nous faisons ensuite le tour des bâtiments situés un peu plus haut. Les bureaux sont parait-il ceux de la Direction. Ils sont neufs mais... vides ! Je crois comprendre que le mobilier qui s'y trouvait a rejoint une autre destination.
En dessous, deux auvents symétriques recouverts de tôle blanche permettent de s'abriter. Est-ce pour le contrôle des camions ?
Gare routière (Source : DG des Grands Travaux)
Quelques jeunes passent en mobylette sur la route. C'est là que commence la Nationale 3, la piste pour le Gabon. De l'autre côte de la voie, on trouve à l'ombre d'un jeune papayer, une petite bicoque bricolée de bois et de tôles de récupération. En dehors de l'aspect rustique de l'ensemble, les abords sont propres. Je pense qu'il s'agit d'un petit restaurant pour les routiers en transit.
Restaurant de bord de route
Derrière la bicoque, une belle vue sur la plaine réjouit l'oeil. Au travers d'un bosquet d'une sorte de grandes marguerites jaunes, les collines herbeuses émergent de la brume. On devine au fond la route par laquelle nous sommes arrivés, près de la carrière de pierre.
Paysage et collines verdoyantes de Dolisie
Juste avant de pénétrer dans la brousse, on informe les voyageurs. Un panneau, financé par l'Institut Jane Goodall au Congo et portant le sigle de la BBC, présente la liste des animaux protégés. On invite (en deux langues) à ne pas acheter de la viande de ces animaux, une ménagère devant un étal au marché dit au vendeur "Kudia kubanza". Je verrai par la suite que ce n'est pas si simple...
Non merci ! Je ne mange pas d'animaux protégés.
A peine ai-je photographié le panneau, que des enfants sortis semble t-il de maisons situées en contrebas de la piste, viennent voir la cible de mon déclic. Ont-ils seulement déjà lus ce panneau ? Sans doute se demandent-ils pourquoi le Blanc a photographié cet affichage apparemment sans intérêt.
Mais il est temps de retourner vers le centre-ville. Finie la contemplation. Il est 16h passé et je ne sais pas encore où je dors ce soir !