C'est le jour du départ... En ce chaud printemps (les thermomètres ont battu des records en avril et mai), la nature resplendit. Quelques pluies ont évité à l'Isère de connaître la sévère sécheresse d'autres régions françaises.
Le vieux chêne a de nouveau dressé ses feuilles dentelées vers le ciel et les nénuphars du parc s'épanouissent entre ombre et soleil.
C'est le long trajet, en taxi, en bus, en avion de Lyon à Roissy puis de Roissy à Pointe-Noire. En ce 6 juin, c'est le jour de l'embarquement !
Petite crainte à l'arrivée à l'aéroport de Lyon. Des panneaux indiquent une grève des "essenciers". J'ai un délai assez court entre les deux avions et un retard d'une heure serait fatal à ma correspondance...
On m'informe au dépôt des bagages que cela dure depuis plusieurs jours et que l'impact sur les vols est aléatoire. Peu rassurant.
Fort heureusement, j'arrive en temps voulu à l'aéroport dénommé Charles de Gaulle. J'aurai l'occasion de marcher dans ses pas par la suite au Congo...
Il faut cheminer longuement pour passer d'un terminal à l'autre. En cette heure tardive (décollage prévu à 23h25), l'aérogare est peu fréquentée. Les agents aux postes de contrôle semblent fatigués... Je rejoins la porte E76, dans un hall secondaire du Terminal E que je ne connaissais pas. J'y croise un océanien recouvert de tatouages, costaud, style rugbyman. A la maison de la Presse, des touristes asiatiques se passionnent pour des représentations de la tour Eiffel.
Je quitte l'atmosphère aseptisée de l'aéroport pour celle de l'avion. Direction, celle beaucoup moins "soft" de Pointe-Noire !