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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 13:00

Après un repos bien mérité d'environ 2 heures, pendant lequel j'arrive à dormir un peu, je vais déjeuner sous la paillote de l'hôtel vers 13h. Je m'acclimate peu à peu en retrouvant des lieux connus. Mais cette paillote me rappelle aussi la directrice et sa petite fille mortes dans un accident d'avion en janvier. Je ne peux m'empêcher de penser à elles sous ce toit qui abritait bien souvent leur repas dominical.

Plus joyeux, je retrouve le serveur Red qui est impatient de découvrir le petit appareil photo ramené de France. Il devra attendre jusqu'à ce soir ! A 14h30, je retrouve mon ami Patrice à l'accueil, pressé de me revoir. Il me demande un peu trivialement si les "vieux" vont bien. Il s'agit de mes parents auxquels il avait offert une papaye... J'en profite également pour indiquer aux réceptionnistes que cette fois-ci, j'ai une belle chambre. Roland, l'agent de maintenance, passe à l'accueil mais est étrangement distant. Peut-être ne m'a t-il pas reconnu ? Etrange...

 

P-chambre-palm

Chambre au Palm Beach

 

Ma chambre située à l'étage du premier bâtiment est très agréable, mais présente toujours les mêmes défauts : pas de prise électrique dans la salle de bains pour le rasoir et une seule prise dans toute la chambre ! Très limité comme accès à l'électricité.

A 15 heures, je retrouve le petit monde de la clinique, infirmiers, médecins, agents d'accueil, personnel de la pharmacie, Patrick toujours fidèle au poste, Dominique qui me salue froidement par mon patronyme (alors que tout le monde m'appelle par mon prénom), le Professeur entre deux réunions... Surprise, Irma a été remplacée par Célimène, une très grande secrétaire d'environ 1,90 mètre. Voilà une remplaçante de taille ! Comme d'habitude, mon profil Windows n'est pas encore activé et je dois "squatter" celui de Patrick. Comme baptême du feu, je me dois d'assister l'inénarrable sage-femme dans ses consultations. Elle n'est pas très en forme, fébrile, souffrant sans doute d'une petite crise de palu.

Le soir, je retrouve à l'hôtel "mes" deux vendeurs d'antiquité Gauthier et Jacques. Ils ne perdent jamais de temps. A l'accueil, Patrice salue l'ambassadeur de Russie au Congo de quelques mots dans sa langue maternelle. Sacré Patrice !

Je donne à Gauthier quelques photos prises lors de mon dernier séjour (cf Repos dominical ) et quelques jouets pour ses enfants, donnés par mes parents (leurs petits-enfants sont trop grands pour y jouer maintenant !). Il est visiblement déçu du rendez-vous manqué avec son copain Gustave... Point de cadeau vestimentaire pour lui.

Jacques déballe ses "trésors" et notamment deux masques Kwélé. J'en avais "commandé" un pour une collègue de travail, charmée par ce style de masque. L'un des masques manque de finition, l'autre est harmonieux mais a bien vécu. Il est terni par les ans et la fumée. Jacques dit l'avoir récupéré "en brousse", accroché dans une case chez un "ancien". Je le photographie afin de demander le feu vert de l'acheteuse.

 

P-masque-Kwele

Masque Kwélé (bois 45 cm)

 

Peu après, c'est Red qui ayant fini son service, frappe à ma porte. Je lui donne à son tour quelques photos (cf Vie quotidienne : souvenirs d'avant-départ ) et surtout l'appareil photo qu'il m'avait commandé. C'est un petit numérique à piles, tout simple, pas cher. Il est très content et ne sait comment me remercier. Je lui explique brièvement le fonctionnement de l'appareil. Il s'engage à me rembourser avant mon départ. C'est avec le sourire aux lèvres qu'il rentre à la maison.

Au moment du repas, je donne au bar la photo d'Herman, posant en pacha dans le canapé. Au restaurant, je découvre une nouvelle serveuse, Véli qui porte de belles tresses. Nouveauté, une réduction de 15% est appliquée sur la note du restaurant pour les clients Total. Red m'en avait informé. Appréciable !

Après le repas, je ne tarde pas à me glisser dans les draps pour un sommeil réparateur...


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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 06:00

L'atterrissage se fait vers 6h du matin, heure locale. A cette saison, une heure de décalage est à prendre en compte avec la France, passée à l'heure d'été. Des brumes couvrent le tarmac à l'approche de l'aérogare. Je redonne le grand chapeau à la "maman" congolaise.

 

 

Je passe les habituels contrôles (passeport, vaccination) et sors face à une forêt de pancartes hétéroclites brandies par des congolais à la recherche de leurs ouailles de différentes sociétés. J'attends mes bagages qui n'arrivent pas... Je récupère un chariot dont une roue est bancale et éconduit un candidat au portage de valises. La foule un peu dispersée, je me signale auprès de SDV (société de logistique pour les voyages) pour que l'on m'oublie pas. Mes deux valises arrivent enfin ! Accompagné d'un agent de SDV, il faut passer le    

poste de contrôle des bagages. J'espère y échapper mais une contrôleuse me hèle. J'ouvre donc une de mes valises, rapidement refermée et marquée d'un OK à la craie. Dehors, je retrouve les odeurs de la cité ponténégrine et une température très supportable à cette heure matinale. Un petit cireur de chaussures brosse le cuir des souliers d'un mundele. Devant le nombre important d'arrivants, ce sont deux véhicules qui ont été affrétés, un pour les voyageurs et l'autre pour les bagages. Nous attendons un bon moment sur le parking et parcourons ensuite la moitié de la ville au milieu d'une circulation dense. Je suis moins dépaysé pour ma cinquième arrivée à Pointe-Noire. Je retrouve le comportement bouillant des conducteurs de véhicules de tout poil. Une publicité vante les saveurs du "Baron de Madrid", vin de table espagnol vendu ici. Certains voyageurs néophytes ne savent pas où ils doivent descendre. Nous en laissons quelques uns à la Base Industrielle et filons enfin vers l'hôtel. Avec tout cela, ce sont deux heures qui se sont écoulées depuis l'atterrissage !

 

 

P-palmBeach-vue

Arrivée au Palm Beach dans la douce clarté matinale

 

Un peu abruti par le long voyage, je descend du minibus. Le bagagiste Edmond me reconnaît. Une petite dizaine de voyageurs se présente à l'accueil. Je salue les réceptionnistes d'un air complice. Je suis le premier à prendre possession de ma clé et ressors récupérer mes valises dans le camion qui vient d'arriver sur le parking. Un garde de l'hôtel vient me saluer, et dans le hall, c'est au tour de Thomas et Hermann. 

On m'a attribué une belle chambre à l'étage, donnant sur l'entrée du Palm Beach. Je commence à peine à déballer mes valises que le téléphone sonne. Le chauffeur est déjà là pour me conduire à la BI ! Le rendez-vous était pourtant prévu à 15 heures... Zèle ou nouvelle erreur de communication ? N'ayant pas fait de toilette, je recule le départ d'une heure. Laissez-moi arriver quand même !!

Vers 9 heures, "mon" chauffeur me conduit à la BI. Il me montre le mail reçu par la coordination. L'horaire noté est bien 8 heures. Pas du tout ce qui était prévu ! Après le passage obligé à l'accueil, on va chercher mon badge et je franchis alors les portiques de sécurité. Je rejoins le bâtiment X1 à pied (en dépit de la proposition de mon chauffeur de me véhiculer) et franchis les portes, toujours en panne, donc ne s'ouvrant pas avec le dit badge.

Je retrouve Irma occupant son nouveau poste. Je lui donne le petit cadeau de ma collègue Nako et deux photos prises lors de ma dernière mission. Elle est visiblement émue en revoyant ses collègues du CMS... Je retrouve également Vincent, amaigri et fatigué (il reprend le travail ce jour même), et son chef Olivier. Pourvu de mes tickets repas pour le Derrick (rien n'étant jamais parfait, il en manque tout de même deux...) et armé de mon téléphone Tétra, je quitte le DSIT. Fatigué, je ne sais plus où est garé mon chauffeur... Il n'est pas face à l'entrée mais simplement garé sur le côté. Patrick, qui est calme et sympathique, me reconduit à l'hôtel où je vais enfin pouvoir me reposer.


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