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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 09:00

C'est un peu dur de se lever en ce mardi matin, veille de départ. Il faut penser à faire les valises...
Il fait un peu plus chaud que les jours précédents, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais le ciel reste gris. Je salue Achille, le souriant jardinier de l'hôtel et lui dit que je reviendrai sans doute voir les fruits de son travail dans quelques mois.



Paillote et jardin du Palm Beach


Au CMS, il faut régler les problèmes informatiques concernant l'inventaire. Charmant cadeau de départ, je tombe au milieu d'un conflit entre la Direction de Total et la Médecine du Travail ! Usant...
Je déjeune au Derrick. Arsène n'a toujours pas monté son stand... Je l'aperçois de loin, mais sans doute un peu honteux, il ne cherche pas (contrairement à d'habitude) à venir me voir. Je rentre à l'hôtel. Pas de nouvelles de Gauthier et de sa papaye.
Je décide de faire quelques clichés avant de reprendre le travail.

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 13:00

En ce lundi, il faut reprendre le travail. La matinée passe vite. D. peste après l'invité qui lui a "confisqué" la carte de son appareil photo samedi soir. Finalement, il la récupérera intacte par le courrier interne.
A midi, j'accompagne D. et José pour déjeuner en un lieu qu'ils dénomment le "matiti". Avant de partir, devant la clinique, je règle rapidement mon dû à Serge qui m'attend.

En fait, il s'agit plutôt d'un "maquis", nom donné aux petits restaurant de quartier, comme l'indique le mur le long de la rue. Le terme de "matiti" désigne plus souvent les quartiers "d'habitat spontané" autrement dit, les bidonvilles où habitent les "pauvres".


Le maquis Moghynare


Pour changer de la fois précédente (
Vie quotidienne... au Matiti "Moghynare" ), je commande un poisson salé. Nous retrouvons la serveuse, "Adèle au grand sourire".

Poisson salé, manioc et bananes frites


Mais le poisson salé est vraiment trop salé à mon goût ! Je dois m'abreuver souvent pour faire couler mon plat... Je préfère les délicieuses bananes frites ou le manioc qui l'accompagne.
José évoque l'hygiène parfois douteuse des lieux (ou de la nourriture) car il fût malade après un repas ici. Un élégant rasta dans un costume noir impeccable prend place à quelques tables de nous. Caché derrière ses verres fumés, ce n'est pas vraiment un "sapeur", mais il détonne un peu par rapport à l'environnement.

De retour au CMS, je n'ai pas de clé car Patrick l'a emportée, au lieu de la laisser au garde. Tant pis ! Je retourne avenue de Gaulle acheter un carnet à la
maison de la Presse, car mon bloc-notes est terminé. Cela me permet de constater que la presse étrangère, et notamment française, est absente. Il n'y a que quelques revues mais aucun hebdomadaire politique ou magazine de société. Mes craintes aéroportuaires étaient donc fondées (Arrivée en douceur... à quelques détails près ). La censure semble de mise. Autre observation, les seules cartes postales à vendre sont de vieilles vues de Brazzaville...

En début d'après-midi, je croise Manu, mon chauffeur "préféré". Il a travaillé hier et prétend ne pas avoir eu de douleurs ou courbatures suite à notre expédition à Conkouati. Certes, il est plus costaud que moi, mais j'ai quand même du mal à le croire ! Fierté de celui qui n'ose pas avouer ses faiblesses ou côté macho ? 
Dans l'après-midi, je poursuis ma formation de Mme Itoua, la sage-femme. Patience et persévérance sont de mises. Olivier me demande comment je fais pour la supporter, et même si je prends du Lexomil !! Mais non, je peux être lent moi aussi, c'est sans doute "mon côté africain". C'est bien connu, les européens ont une montre et les africains ont le temps... Olivier est beaucoup trop impatient et stresse bien souvent ses "élèves".

Le soir, Patrick m'invite "à la bonne franquette" à un apéritif dînatoire. Je retrouve Patricia et les deux petits Yorkshire autour d'une bouteille de Jurançon. Patrick me fait découvrir un sympathique bouquin de dessins sur la vie quotidienne à Pointe-Noire. L'un des deux toutous sympathise avec moi et vient me tenir compagnie sur le canapé. Nous discutons aussi antiquités africaines, au vu de celles qu'il a rassemblé chez lui.
Au cours de la conversation, Patrick reçoit un appel urgent provenant d'une plate-forme. Un ouvrier a quelques soucis de santé. Dans un premier temps, il est envisagé de prendre un hélicoptère pour rejoindre la plate-forme située à 45 minutes de vol. Opération toujours délicate de nuit. Finalement après avis médical, le cas peut attendre le lendemain.

De retour à l'hôtel vers 22 heures, je tombe sur Junior et Bienvenue qui m'attendent. Ils s'apprêtaient à partir. Cela doit faire 2 ou 3 heures qu'ils patientent ! Nous prenons place au bar de l'hôtel et je leur offre une bière. Ils m'offrent des "cadeaux". Deux colliers (en plastique), un bracelet aux couleurs africaines et un vêtement, sorte de chemise à manches trois-quarts ornée de motifs rouges, comme par exemple des tortues. Je suppose perfidement que le doublement du prix de ma gandoura ( Vie quotidienne... essayage au Palm Beach! ) ne doit pas être pour rien dans cette affaire... Mais c'est quand même sympa de leur part.
Nous discutons actualité. Bienvenue est au courant de la vie politique française, nous abordons les dernières élections présidentielles et le duel Ségo Sarko. Junior est beaucoup plus en retrait sur ces sujets. Bienvenue me drague et essaye d'en savoir plus sur ma vie privée. Je ne veux pas lui donner de faux espoirs et lui fait comprendre que je ne compte pas l'épouser...
Hermann, le barman, met fin à notre conversation car c'est l'heure de la fermeture. Il est 23 heures. Je les remercie de leurs cadeaux et leur dit au revoir, car je pars dans deux jours.
 

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