8 août 2009
6
08
/08
/août
/2009
14:30
Nous approchons d'une île. Nous apercevons alors un chimpanzé, caché dans la végétation du bord de la lagune. Il s'agit de Dereck.
Nous retrouvons un peu plus loin Valérie et sa collègue (dont j'ai oublié le prénom) dans une petite barque amarrée à un poteau. Dereck est appelé pour le repas et chemine lentement le long du rivage.
Antoine arrête la barque à proximité et stoppe le moteur. Moment magique, Dereck arrive et prend position sur des racines de palétuvier. Il s'assoit sans doute à son poste habituel. X descend de la barque avec un plateau de nourriture et rejoint Dereck. Le mâle, âgé d'une quinzaine d'années, est de belle taille.
On apprend que Dereck a ses petites habitudes et mange ses fruits et légumes dans un ordre précis. Valérie restée dans la barque observe le comportement du chimpanzé. Il préfère être nourri par X et une relation quasi-exclusive s'est établie entre eux.
Valérie nous apprend que Dereck ne "s'entendrait pas" avec ses congénères. Une tentative de réintroduction dans la nature "sauvage" a échoué. Les rixes entre mâles sont en fait fréquentes (cela permet d'établir une hiérarchie au sein du groupe). Dereck a retrouvé son île, où il est solitaire, pour des raisons médicales. Pour l'instant, pas de projet de lui trouver une compagne insulaire. L'objectif est de le réintroduire en forêt après sa convalescence. X profite du repas pour ausculter un peu le chimpanzé.
Vous excuserez le fait que les photos soient un peu floues à cause du mouvement de la barque et de la distance de prise de vue.
La vidéo du repas de Dereck est visible via le lien suivant : link
Le primate semble par instant nous regarder. La similitude avec les comportements humains est troublante. Dereck pousse un petit cri pour qu'on lui présente le plateau dans lequel il pourra choisir le prochain fruit.
Le silence nous entoure. Seuls le clapotis de l'eau et le chant aigu et singulier de quelques batraciens viennent troubler la quiétude lacustre. Dereck est quant à lui sensible aux cris des chimpanzés provenant des autres îles.
En fin de repas, Dereck boude et se planque dans la végétation. J'interroge Valérie si notre présence y est pour quelque chose. Elle me répond que non !
Nous retrouvons un peu plus loin Valérie et sa collègue (dont j'ai oublié le prénom) dans une petite barque amarrée à un poteau. Dereck est appelé pour le repas et chemine lentement le long du rivage.
En attendant Dereck...
Antoine arrête la barque à proximité et stoppe le moteur. Moment magique, Dereck arrive et prend position sur des racines de palétuvier. Il s'assoit sans doute à son poste habituel. X descend de la barque avec un plateau de nourriture et rejoint Dereck. Le mâle, âgé d'une quinzaine d'années, est de belle taille.
Dereck et sa "nourrice"
On apprend que Dereck a ses petites habitudes et mange ses fruits et légumes dans un ordre précis. Valérie restée dans la barque observe le comportement du chimpanzé. Il préfère être nourri par X et une relation quasi-exclusive s'est établie entre eux.
Valérie nous apprend que Dereck ne "s'entendrait pas" avec ses congénères. Une tentative de réintroduction dans la nature "sauvage" a échoué. Les rixes entre mâles sont en fait fréquentes (cela permet d'établir une hiérarchie au sein du groupe). Dereck a retrouvé son île, où il est solitaire, pour des raisons médicales. Pour l'instant, pas de projet de lui trouver une compagne insulaire. L'objectif est de le réintroduire en forêt après sa convalescence. X profite du repas pour ausculter un peu le chimpanzé.
Vous excuserez le fait que les photos soient un peu floues à cause du mouvement de la barque et de la distance de prise de vue.
La vidéo du repas de Dereck est visible via le lien suivant : link
Le primate semble par instant nous regarder. La similitude avec les comportements humains est troublante. Dereck pousse un petit cri pour qu'on lui présente le plateau dans lequel il pourra choisir le prochain fruit.
Le silence nous entoure. Seuls le clapotis de l'eau et le chant aigu et singulier de quelques batraciens viennent troubler la quiétude lacustre. Dereck est quant à lui sensible aux cris des chimpanzés provenant des autres îles.
En fin de repas, Dereck boude et se planque dans la végétation. J'interroge Valérie si notre présence y est pour quelque chose. Elle me répond que non !