La premère journée a été chargée, nous finissons vers 20h30, un peu dur après avoir passé la nuit dans l'avion. Fatigués, sans véhicule, nous n'avons pas le courage de ressortir dîner. Nous nous contentons de grignoter quelques biscuits.
Le soir à la résidence, je découvre quelques compagnons indésirables... Des cafards, de petite taille, sortent de derrière le bloc cuisine et se répandent progressivement dans la pièce. Ils grimpent partout, sur le canapé, sur mes valises, courent rapidement sur le sol. J'en écrase quelques uns, mais la lutte est inégale ! Ils fuient la lumière, mais ressortent aussitôt la pénombre faite.
Bizarrement, dans le petit logement, la chambre est côté rue, là où c'est le plus bruyant.
Cafard...
Le lendemain, je suis désagréablement surpris dans la salle de bains, par un cafard caché dans ma serviette de toilette... Plutôt pénible au réveil !
C'est Manu qui vient nous chercher à la résidence. Il était de congé hier, voilà pourquoi il n'était pas à l'aéroport. Je retrouve avec plaisir mon compagnon d'expédition et lui présente Aurélien. Nous envisageons de dîner ensemble ce soir.
Mais la journée de travail passée entre la BI et le CMS s'éternise... Vers 20h, je téléphone à Manu que ce ne sera pas possible. Nous terminons vers 22h30 ! Nous n'avons pas mangé, et avec Freddy nous tentons d'acheter quelque chose à la boutique de la station Total, mais trop tard, le commerce est fermé. Refus sans appel de le serveuse.
Nous filons sur l'avenue de Gaulle vers le "Grand Café" (en face de la mairie) qui reste ouvert tard. Un dessert et une bière ferons mon affaire à cette heure assez avancée (retour vers 23h à la résidence).
Au matin, de nouveau un cafard me nargue, agitant ses antennes, perché sur la réglette au dessus du lavabo.
Le jeudi midi, près du Derrick, je retrouve mon "ami" Arsène. Suite à la destruction du village des artisans, il a déplacé sa petite boutique bleu-blanc-rouge. Elle est installée le long du mur, face au Club Nautique.
La boutique d'Arsène
Il envisage de monter un petit "restaurant". Derrière la boutique, on peut s'asseoir... à deux tout au plus. Il compte sur le démarrage du chantier du siège du PAPN pour avoir comme clients des ouvriers.
Arsène dans sa boutique
Arsène me montre ses ustensiles dans une cantine de l'autre côté de la route. Bien sûr, il me demande de l'aider financièrement. Ma confiance est limitée... Aujourd'hui, il ne sent pas l'alcool. Je lui donne 10 000 FCFA pour l'encourager. C'est pas grand chose, mais mieux que rien !
Après le repas, nous filons avec Ghislain vers la Côte Sauvage, qu'Aurélien n'a pas encore découverte. Nous nous garons face au Palm Beach. Un mendiant en vélo-fauteuil arrive aussitôt. Je lui donne un petit billet.
Nous retrouvons un autre chauffeur qui se repose dans son véhicule. Il a la gentillesse de venir me saluer.
Plage de la Côte Sauvage
La plage, peu fréquentée, est toujours aussi belle. Le soleil est au rendez-vous. Il y a encore un tronçon de wharf qui résiste aux assauts de l'océan.
Aurélien et Ghislain sur la plage
Nous effectuons une courte promenade. Suffisante hélas pour découvrir également quelques résidus de "pétrole". Les courants marins portent à croire qu'il ne s'agit pas de la même origine que la pollution de la Côte Mondaine. Est-ce le fruit d'un "dégazage" d'un bateau ou d'une installation pétrolière située au large ?
Un chemin d'accès au rivage a été creusé dans la dune de sable, entre le Palm Beach et le Sea Club. Dans quel but ? Pour permettre à des véhicules de nettoyer la plage ?
Avant de partir, je passe un coup de fil à Patrice pour savoir s'il est à l'hôtel. Il n'est pas en poste au Palm Beach, mais s'apprête à prendre la route. Trop tard pour se voir aujourd'hui ! Il faut retourner bosser...
Nous prenons rendez-vous pour samedi après-midi où il doit être libre.